4 « Guides » d’accompagnement à la gestion associative.

 Projet "Action de Cooperación Sud-Sud "

Durant ces dernières années, il relève du constat que les différentes crises dans certains pays dont la Côte d’Ivoire, ont mis à mal le vivre ensemble entre les migrants et les autochtones. Il est donc de plus en plus question de valoriser la migration et de lui permettre d’être un axe de développement autant pour le pays d’accueil que pour le pays de départ.

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  •  Les hommes ont besoin de se regrouper pour être plus forts ; d’où l’idée de se mettre en association. La création     d’association, dans toute société moderne, obéit à une           démarche régie par un cadre juridique et légal qu’il faut connaître et appliquer pour qu’elle profite à ses membres et à la communauté. C’est ainsi qu’en Côte d’Ivoire, une loi a été créée réglementant la création et le fonctionnement des associations sur son sol. Mais, il n’est pas rare de constater que plusieurs personnes créent des associations en ignorant cette loi et la   démarche qu’elle fixe.

    Dans le même ordre d’idées, certains ressortissants étrangers pensent que l’association des non ivoiriens suit la  même procédure de déclaration que celle des nationaux alors que ce n’est pas le cas.

    Le présent guide se veut un outil d’aide à la création et à la déclaration d’une association en Côte d’Ivoire. Cela pour  permettre aux personnes qui en créent de se conformer à la loi et d’exercer en toute sécurité leurs activités associatives au   service de la communauté. Celui-ci se subdivise en trois  parties :

    - une partie A qui traite des mots importants et leurs définitions ;

    - une partie B qui montre les étapes à suivre pour créer et  déclarer son association ;

    - et une partie C qui parle des associations de la diaspora.

  •   En travaillant avec les associations dans les quartiers, le PAIPS a constaté que plusieurs d’entre elles ne respectent pas les règles de bon fonctionnement d’une      association. Or pour qu’une association grandisse et dure longtemps, il y a un certain nombre de règles qu’il faut    pouvoir appliquer faute de quoi, on dit tu fais de la mauvaise gouvernance.

    Ce guide a été écrit pour permettre aux associations de connaître ces règles, de les appliquer afin de corriger  certaines pratiques qui font qu’on ne les prend pas au sérieux.. Il est organisé en quatre parties :

    • l’explication des mots importants (Partie A);
    • les idées essentielles à la base de la gouvernance associative (Partie B) ;
    • les outils de la gouvernance associative (Partie C) ;
    • et les bonnes pratiques associatives à respecter (Partie D).

     

  • Combien d’associations n’a-t-on pas vu se disloquer dès que les finances commencent à être importantes ? Une des    raisons souvent avancées pour justifier ce fait est le manque d’une bonne gestion financière au sein des associations.   L’enjeu donc, au-delà de la simple gestion des finances, est celui de la bonne gestion financière. Cette thématique est d’autant importante que de nos jours, les organisations de la société   civile, dans leur grande majorité, n’ont pas une bonne image au niveau de la gestion de leurs finances.

                Les associations elles-mêmes, pour leur survie, ont      besoin d’accorder beaucoup d’attention aux flux financiers les concernant au risque de se retrouver très vite en situation      difficile. Il n’en demeure pas moins que la gestion financière   saine rend crédible l’association auprès des partenaires  fournisseurs et attire plus de fonds pour sa croissance.

    Pour toutes ces raisons, il nous apparaît opportun  d’apporter notre concours en mettant à la disposition des   associations surtout celles de la société civile, le présent module du guide.

    Celui-ci est divisé en quatre grandes parties qui abordent respectivement les mots clés et leurs définitions (Partie A), l’administration de la gestion financière (Partie B),                      la comptabilité (Partie C) et les finances (Partie D).

  • Une association vit à partir de ses ressources. Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile d’avoir des ressources à cause des acteurs de développement qui sont devenus nombreux et des crises économiques qui se suivent et qui font que les ressources elles-mêmes sont devenues rares.

    Il faut aussi dire que l’absence de ressources propres et le fait que nos associations fonctionnent par la réalisation de projets à durée limitée, financés par les partenaires, ne         garantissent pas toujours la vie de celles-ci sur le long terme. Dans ce contexte, la meilleure façon de faire grandir nos associations, c’est d’augmenter nos ressources propres.       Mais pour mobiliser les ressources, il faut savoir comment cela se fait.

    Le présent module du guide sur la gestion associative vous donne les informations nécessaires et les clés pour y    arriver. Il est composé de cinq (05) parties essentielles :

    - la première partie s’emploiera à définir la mobilisation des ressources (Partie A) ;

    - la deuxième partie donnera quelques idées sur    lesquelles repose la mobilisation des ressources (Partie B) ;

    - la troisième partie indiquera les moyens avec lesquels on fait la mobilisation des ressources (Partie C) ;

     - la quatrième partie montrera les raisons qui expliquent les difficultés pour certaines associations de faire de la  mobilisation de ressources (Partie D) ;

    - et enfin, la dernière partie portera sur quelques conseils pour surmonter ces difficultés (Partie E).